La Bombarde
La vocation première de la bombarde était de faire danser un grand nombre de gens ensemble, en milieu rural, à l'occasion des moments
importants de la vie quotidienne (comme pour les noces, ou pour tasser la terre de l'aire d'une maison ou d'une place). C'est pourquoi on
en a fait un instrument puissant, et en jouer demande un effort physique nécessitant des temps de repos. La bombarde est donc quasiment
toujours accompagnée par d'autres instruments. on trouve la cornemuse entre autres, mais aussi le binioù koz, l'accordéon diatonique, les
orgues.. La bombarde est apparentée à la famille des hautbois et leur ancêtre commun (du genre clarinette) fût utilisé très tôt par des
ensembles savants (vers les XIIe et XIIIe siècles). Des mutations et des évolutions séparées amenèrent à la version moderne du hautbois et
à la bombarde que l'on connaît et qui deviendra l'instrument emblématique de la musique bretonne (surtout associée au binioù koz).
La Cornemuse
La cornemuse écossaise (appelée binioù braz en breton), descendante de la cornemuse plus simple ne
possèdant qu'un seul bourdon à l'origine, se serait développée en Irlande et ne serait arrivée en Ecosse
que plus tard. La forme actuelle de la cornemuse possède trois bourdons (deux ténors et une basse). La
cornemuse écossaise est arrivée en Bretagne à la fin du XIXe siècle par l'intermédiaire de Charles LE
GOFFIC, qui l'introduisit en 1895 dans son groupe, "Les Chantres du Trégor", accompagnée d'une
clarinette et d'un tambour. C'est un certain Guillerme, de Belle-Isle-en-Terre qui l'utilisera. Elle fait
désormais partie intégrante du patrimoine culturel breton et celte.
Tant au niveau des bourdons que du levriad, il existe actuellement plusieurs tonalités de cornemuses. La tonalité la plus utilisée en Bretagne est le Si bémol, mais il en existe d'autres comme le Do, le Sol ou encore le Fa.
La Percussion Celtique
L’ensemble batterie est composé des trois sous-ensembles suivants :
La caisse claire : La caisse claire doit son nom aux deux timbres métalliques placés sous les peaux. Le son généré par la frappe du batteur est « clair », et généralement aussi puissant que le son dégagé par une cornemuse, si ce n’est plus. Le jeu du batteur consiste en une succession de rudiments techniques : coups simples ou doubles, flas, roulements, plus ou moins accentués.
Les percussions : Aujourd’hui, l’ensemble batterie intègre une panoplie de percussions comme le fût, la cloches ou encore le darbouka et le Djembé.
Si dans un premier temps, l’ensemble batterie se contentait de plaquer le rythme des airs interprétés par les bombardes et les cornemuses, il apporte aujourd’hui de nouvelles couleurs et de nouveaux rythmes inspirés des autres formes musicales.